Collaboratrice de Jung
Autrichienne de naissance, 4 janvier 1915, et suisse d'adoptation - elle arrive dans ce pays à l'âge de 3 ans -
Marie-Louise von Franz est la collaboratrice majeure de Jung. Elle le rencontre dans l'année de ses 18 ans.
Étudiante en lettres classiques, Jung a recours à ses services pour la traduction de vieux textes
en latin et grec. Très rapidement il lui confie des textes alchimiques dont Aurora consurgens
qu'elle attribue à St thomas d'Aquin. Elle travaille sur ce texte pendant 15 ans.
Parallèlement, elle entreprends des études de la psychologie et la philologie classique à l’université de Zurich où elle obtient un doctorat en 1943.
Elle a à coeur de rappeler que "la thérapie se doit de suivre les tendances d’autoguérison de
la psyché humaine" et se défie des théorisations en ce qui concerne l'individu avec ou sans
ses troubles psychologiques.
En 1955, à l'instar de Jung qui s'était construit une tour de méditation, elle trouve elle aussi son refuge,
son lieu.
Marie-Louise von Franz nous lègue une belle bibliographie sur le sens caché des
contes
de fées. Son travail sur les textes alchimiques l'a conduite à s'intéresser aux aux rapports entre la
psyché et la matière, à contribuer au principe de l'imagination active cher à Jung.
Ensemble, ils approfondissent leurs études sur la synchronicité.
Elle entreprend, en 1974 avec le concours d'autres analystes, de créer la Fondation pour l’analyse jungienne
à Küsnacht. Elle décède 24 ans plus tard à l'âge de 83 ans, le 17 février 1998
à Küsnacht, la ville de Jung.
Site de M-L Von Franz - Ses Livres